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.Les adventices, espèces végétales indigènes que l’on considère souvent comme des « mauvaises herbes » sont difficile à limiter : leurs qualités d’adaptation sont telles qu’elles colonisent tous les milieux y compris les plus hostiles.
C’est possible de freiner leur développement dans les plate-bandes et les massifs fleuris en utilisant la technique du paillage. |
Plutôt qu’un paillage plastique de type polyéthylène qui vieillira mal, et à travers lequel les mauvaises herbes finissent par passer quand même, préférez la mise en place de paillis naturels.
Quelques exemples:
– toile en fibre végétal : lin, chanvre, paille, fibres de bois…
– paillis de type minéraux comme la pouzzolane ou les billes d’argiles, décoratifs et durables
– coques de cacao, fertilisants pour le sol
– les mulchs ou broyats de végétaux qui enrichiront également le sol
– les écorces de pin, à réserver pour les plantes acidophiles ou de terre de bruyère
Toutes ces solutions ont un coût qui peut être élevé, ainsi qu’ une durée de vie limitée . Il peut alors être judicieux de s’équiper d’un broyeur à végétaux, électrique ou thermique suivant la taille de votre jardin et la masse de déchets ; après broyage, il vous permettra de disposer d’un paillis à moindre cout et immédiatement utilisable.
L’idée est que l’ épaisseur soit suffisante (au moins 5 cm) , avec pour but de retourner au sol les substances nutritives consommées par les plantes (technique du Bois Raméal Fragmenté).
Petit conseil :
Bien désherber avant la pose du paillis, utiliser le broyat des plantes saines de votre jardin sur une épaisseur de 5cm environ. Dès février vous pourrez griffer le sol pour incorporer le reste du paillis de l’année précédente, et renouveler le paillis avant l’été, lorsque le sol est encore humide. Attention aux pieds de rosiers sensibles aux maladies cryptogamiques, on évitera peut être de trop pailler de ce cas.
A.D
à lire : « Le BRF vous connaissez? » de Jacky Dupety, pour une agriculture du vivant, ed. de Terran |